Ayant travaillé chez Marmiton, je connais la chanson. Il y a un couplet sur l’orthographe du cannelé, un autre sur la température de cuisson, et un autre – hymne à la simplicité – sur la recette de la pâte à crêpes.
Maintenant que j’habite en région bordelaise, j’ai trouvé le refrain : seuls les touristes achètent des cannelés chez Baillardan. (A noter : c’est un caNelé de Baillardan.) A tel point que je n’ai jamais osé en prendre un, ne serait-ce que pour goûter « le prix ». Oui, c’est cher pour ce que c’est, mais on parle de 2€. Allez, il faudrait que je me lance…
En attendant, j’en ai fait pour comprendre la valeur de ces bouchées gourmandes et croustillantes. En effet, il faut de bons produits, de la patience, et quelques essais. La recette est simplissime : au blender, au frigo et au four ! Mais chaque détail compte.
Ingrédients :
- 50 cl de lait
- 2 oeufs entiers
- 2 jaunes d’oeuf
- de l’extrait de vanille
- 3 à 4 cuillères à soupe de rhum agricole. Quand on a fait brûler le lait, il peut être astucieux de mettre un peu plus de rhum.
- 100 g de farine
- 200 g de sucre
- 25 g de beurre
- une bombe de cire pour les moules en cuivre
Faire fondre le beurre dans le lait, ajouter tous les ingrédients et mixer. Le blender est mon meilleur ami. Puis laisser reposer au frais 24h. La pâte va s’épaissir.
Verser dans des moules et enfourner à four très chaud 10 min à 270°C, puis 1h à 180°C. Les cannelés vont monter, griller, puis redescendre.
Finalement, si les tests ne sont pas concluants, il est toujours possible de les « recycler » dans un simple sirop de rhum. C’est tellement bon, qu’on en devient baba !