Coup de tête, prise de billets, un vol, un train et me voilà en Italie, en ce joli mois de mai. A moi belles rando, pasta mamma, fritures de poisson et tranches d’espadon !
Les Cinque Terre (prononcez « tchinkoué téré ») correspondent à un ensemble de cinq villages (principalement), situé dans le Parc National de la « Riviera italienne » (Parco Nazionale delle Cinque Terre). Celà signifie : juste au bord la mer Méditerranéenne et à flanc de montagne (les Apennins centrales).
Les amoureux de randonnées seront servis. Quelque soit votre niveau d’expérience ou de fatigue, il y en a pour tout le monde. J’ai particulièrement apprécié monter sur les terrasses, y admirer l’horizon au-delà de la mer, traverser les forêts pour relier les villages, et même la fine pluie rafraîchissante !
Le site de l’office de tourisme des Cinque Terre est très bien fait. Il y a même une application avec les tracés des randonnées. Il est tout en italien et m’a permis de choisir ses trajets de manière visuelle.
J’étais accompagnée de mon pote Oli, celui qui grogne quand il a trop chaud 🙂 On a eu beaucoup de chance avec la Météo : éclaircies et légères averses. Il faisait bon, pas chaud au point de mettre un short tous les jours, mais assez pour marcher en t-shirt. Je pense que nous avions bien fait de partir avant l’été !
J1 :
- Nous arrivons au petit matin à la Spezia où nous installons notre quartier général. On nous recommande de ne pas faire que les Cinque Terre, mais de pousser vers le sud de la Spezia : Portovenere ou Lerici. Nos quatre jours commencent à faire court ! On voulait aussi prendre le temps de visiter la Spezia, d’aller à Pise…. Commençons par ce qui était prévu.
- On repart en train direction Riomaggiore. On s’arrête « au milieu de la voie » : la gare est tellement petite que le train dépasse du quai, laissant descendre les passagers dans le tunnel.
- Promenade dans le centre et le long de la côte le long d’un chemin touristique, jusqu’à la plage de cailloux. Tout est beau, tout est bon !
- Nous décidons de rejoindre Manarola par la Via dell Amore : impossible. Il semblerait qu’il y ait eu des éboulements et que le chemin soit fermé. Finalement, nous prenons le train.
- Arrivés à Manarola, direction Corniglia par le chemin de randonnée. Cela nous a pris 3 heures, en passant par Volastra.
- Après un apéro bien généreux sur la terrasse-jardin Terro Rosso, nous prenons le dernier train pour rentrer à La Spezia. Nous avons attendu une heure, assis face à la mer, bercés par le bruit des vagues.
J2 :
- Aujourd’hui, on prend notre temps : nous avons parcouru trois villages en un jour. Nous ajoutons donc l’étape Portovenere. Et elle vaut vraiment le détour !
- Nous y allons en bus (ticket à acheter au kiosque à journaux) par les routes sinueuses jusqu’à l’entrée de la ville fortifiée. Le centre est extrêmement touristique. Nous fuyons donc vers les hauteurs.
- Le château Doria et son jardin sont à voir, puis la descente vers la grotte Arpaia est sympa. Là, nouvelle fuite vers l’église di San Pietro. Elle se dresse fièrement sur sa petite pointe de terre : rayée blanc et noir, comme les strates de roches sur lesquelles nous marchons.
- Le Solarium prêt du port de plaisance est l’endroit idéal pour déguster une bière ou un affogato, en matant les Insta’.
- Finalement, nous rentrons même bien assez tôt pour acheter quelques charcuteries et visiter le port de la Spezia.
J3 :
- Journée grise et humide. Arrivés à Monterosso (le village le plus au nord des Cinque Terre) par la gare, nous sommes surpris par le nombre de personnes, de voitures, de restaurant : c’est LE village balnéaire des Cinque Terre.
- Nous partons faire une très longue randonnées vers Vernazza, par l’itinéraire des sanctuaires et des églises. Cet itinéraire traverse tout le parc naturel par l’arrière pays. La notion de « chemin de pèlerinage » prend ici tout son sens… Le chemin commence par le littoral, très étroit et touristique. Puis monte à n’en plus finir, des marches, des pavés, de la route et encore des marches.
- Afin, nous atteignons le sanctuaire di Nostra Signora de Soviore : top ! Une vue magnifique, le silence du recueillement et même du café 🙂
- Le chemin de la descente est très fleuri et odorant. Le vent iodé de la mer nous porte jusqu’au sanctuaire Nostra Signoria di Reggio.
- Arrivés à Vernazza, nous retrouvons les gens, le bruit et les cris. La montagne devient addictive ! Nous repartons vite en direction de Corneglio par le sentier côtier. Entre deux raz-de-marée humaines, nous nous arrêtons au Bar de la Torre afin de prendre des photos clichés et le goûter.
- 18h, nous sommes de retour à Corneglia, direction Terro Rosso pour y prendre un dernier verre. On connaît bien le chemin maintenant.
J4 :
- En chemin vers la gare de la Spezia, nous visitons l’immense église (c’est un sanctuaire en pleine ville) de Nostra Signora della Neve. Elle est très jolie et bien mise en valeur par des lumières intérieures. Le maître des lieux est également charmant, prenant le temps de nous expliquer (en italien) l’histoire de la statue de la « Sainte-Marie des neiges ».
- Le train en direction de Pise passe par la célèbre carrière de marbre de Carrere. Oli tenait à le faire remarquer.
- A Pise, on s’offre un super restaurant : le San Domenico, histoire de faire connaissance avec la bistronomie Pisane, accompagné d’une bière fumée à la châtaigne. J’aime le mot « castagne » :-).
- La ville ensuite se visite assez rapidement : les principaux monuments sont réunis sur deux places. La Piazza del Duomo possède une pelouse particulièrement agréable pour la sieste. Et il faut le dire : la tour de Pise penche vraiment beaucoup.