Le cordon-bleu est un plat (très) apprécié des petits et des grands : croustillant, fondant, gourmand, généreux… et si facile à faire ! Il suffit de le sortir de sa boîte et de l’enfourner 10 min (pour la version light). Merci le Père Doudou ! En effet, grâce à son usine appelée « L’atelier », il met à disposition de tous les gourmands un met riche et raffiné, qui aurait nécessité une bonne heure de préparation-cuisson-vaisselle.
Oui, tout le monde peut aplatir et garnir une escalope (avec un attendrisseur de 2 kg et des cure-dents). Oui, tout le monde sait faire trempette dans une panure à l’anglaise (3-4 assiettes à laver). Mais avez-vous déjà essayé ? En toute honnêteté, non, je ne le ferais pas tous les jours.
Quitte à manger sain, je peux tout à fait me passer de cordon-bleu industriel, et prendre le temps de les préparer maison. Ils seront moins gras, moins salés et beaucoup moins chers. Dernier argument pour les plus gastronomes : on peut choisir de les garnir de fromages de chèvre ou à raclette, d’épinard, de tomate, de blette, de jambon cru, de chorizo…. Le cordon-bleu est un repas de fête.
Utiliser des escalopes de dinde car elles sont plus larges. Si elles sont trop épaisses, les aplatir au rouleau à pâtisserie. Mais je déconseille car la chair est très fragile.
Etaler une demie tranche de jambon sur l’escalope. Puis des tranches d’Emmenthal.
Ajouter ensuite une cuillère à soupe de feuilles d’épinard tombées à la poêle avec un peu d’ail et de poivre.
Plier en 2 ou 3 pour enfermer les épinards, et faire tenir avec des cure-dents.
Passer l’escalope garni dans un peu de farine, dans de l’oeuf battu, puis dans de la chapelure dorée ou du panko (chapelure japonaise).
Cuire à la poêle dans de l’huile ou du ghee (beurre clarifié), à feu moyen, à couvert, 3 min sur chaque face.