Pain au levain : erreurs et ratés

Des pains, j’en ai déjà fait : de la fougasse, de la pâte à pizza, des brioches chinoises… J’ai même fait le corn bread à la cocotte du livre de Willow “Pain cocotte”. Sans me vanter, je maîtrise la levure de boulanger déshydratée. Qu’en est-il avec du levain naturel que j’ai fabriqué ?

Avec beaucoup trop d’assurance, j’ai pris deux recettes (quitte à me lancer, autant y aller généreusement !), le fameux livre de Willow et tout mon reste de farine T110 bio que je réservais pour nourrir Bobby.

Bref, je me lance sur la recette de Pain demi-complet au thym et la Brioche à l’huile d’olive et à la vanille. Chaque recette nécessite environ 500 g de farine pour 2,5 à 3 cuillères à café de levain.

(ça c’est le corn bread à la levure de boulanger déshydratée)

Les pains n’ont pas levé, même au bout de 12 heures, même après la cuisson. C’était moche. Il ne faut JAMAIS mettre à cuire à 240°C un pâton qui n’a pas levé. C’était dur, pas cuit, vraiment moche. Je me suis fait insultée (par moi même notamment), je me suis posée mille et une questions : sur Bobby, sur les courants d’air, sur le sel, sur mes erreurs, mes capacités… Crotte, c’est juste de la farine et de l’eau quoi !

Ajouté à cela les calculs de rentabilités sur l’énergie et le temps passé :

– 1 kg de farine bio T110 pour nourrir Bobby 20 fois 2 EUR
– 1 kg de farine T55 pour faire 2 à 3 pains : 1 EUR
– 1,5 kW pour 1 heure (voyons large) à 240°C au four électrique : 0.20 EUR

+ 15 min de pétrissage : 10 EUR (je facture assez cher mes honoraires) + l’eau

Soit 1.40 EUR les 2 pains au levain naturel, que c’est moi qui les fait et que je sais ce qu’il y a dedans.

Et puis, j’ai essayé de rattraper le coup : le pain au thym a d’abord trouvé sa place (tranche par tranche) dans une soupe de courgettes au chèvre. Il remplace délicieusement les pommes de terre. Puis, ce fût la brioche qui fit l’affaire dans un pudding aux raisins secs. L’honneur était sauf.

Le calme étant revenu sur le champs de bataille, il était temps de reprendre le combat, sur un terrain où je suis maître : l’improvisation. Dans les règles de l’art, l’improvisation nécessite expertise, analyse et documentation.

Et j’ai lu :
– Chef Simon, THE artiste-chimiste de la cuisine
– Anaïk pour Marmiton, qui a concentré les infos de toutes les bloggeuses
– Makanai, qui rapporte aussi les conseils de son mari
Wikipédia, encore et toujours …

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *